Short-term effects of integrated motor imagery practice on muscle activation and force performance
Effets à court terme de l'imagerie motrice intégrée sur l'activation musculaire et les performances de force
Résumé
The effect of motor imagery (MI) practice on isometric force development is well-documented. However, whether practicing MI during rest periods of physical training improves the forthcoming performance remains unexplored. We involved 18 athletes in a counterbalanced design including three physical training sessions scheduled over five consecutive days. Training involved 10 maximal isometric contractions against a force plate, with the elbow at 90°. During two sessions, we integrated MI practice (focusing on either muscle activation or relaxation) during the inter-trial rest periods. We measured muscle performance from force plate and electromyograms of the biceps brachii and anterior deltoideus. We continuously monitored electrodermal activity (EDA) to control sympathetic nervous system activity. MI of muscle activation resulted in higher isometric force as compared to both MI of muscle relaxation and passive recovery (respectively +2.1% and +3.5%). MI practice of muscle relaxation also outperformed the control condition (+1.9%). Increased activation of the biceps brachii was recorded under both MI practice conditions compared to control. Biceps brachii activation was similar between the two MI practice conditions, but electromyography revealed a marginal trend toward greater activation of the anterior deltoideus during MI practice of muscle activation. EDA and self-reports indicated that these effects were independent from physiological arousal and motivation. These results might account for priming effects of MI practice yielding to higher muscle activation and force performance. Present findings may be of interest for applications in sports training and neurologic rehabilitation.
L'effet de l'entraînement par imagerie motrice (IM) sur le développement de la force isométrique est bien documenté. Cependant, l'impact d'un entraînement par IM réalisé durant les périodes de repos de l'entraînement physique en force reste inexploré. Nous avons impliqué 18 athlètes dans un design contrebalancé incluant trois sessions d'entraînement physique réparties sur cinq jours consécutifs. L'entraînement consistait en 10 contractions isométriques maximales contre une plateforme de force, le coude à 90°. Pendant deux sessions, nous avons intégré la pratique de l'IM (focalisée soit sur l'activation musculaire, soit sur la relaxation) pendant les périodes de repos entre les essais. Nous avons mesuré la performance musculaire à partir de la plateforme de force et des électromyogrammes du biceps brachial et du deltoïde antérieur. Nous avons surveillé en continu l'activité électrodermale (EDA) pour contrôler l'activité du système nerveux sympathique. L'IM de l'activation musculaire a entraîné une force isométrique produite plus élevée par rapport aux conditions d'IM de relaxation musculaire et de récupération passive (+2,1 % et +3,5 % respectivement). La pratique de l'IM de relaxation musculaire a également surpassé la condition de contrôle (+1,9 %). Une activation accrue du biceps brachial a été enregistrée sous les deux conditions de pratique de l'IM comparées à la condition de contrôle. L'activation du biceps brachial était similaire entre les deux conditions de pratique de l'IM, mais l'électromyographie a révélé une tendance marginale vers une plus grande activation du deltoïde antérieur lors de l'IM de l'activation musculaire. L'EDA et les auto-évaluations ont indiqué que ces effets étaient indépendants de l'excitation physiologique et de la motivation. Ces résultats pourraient expliquer les effets de préparation de la pratique de l'IM conduisant à une activation musculaire plus élevée et à de meilleures performances de force. Les résultats actuels peuvent présenter un intérêt pour des applications dans l'entraînement sportif et la rééducation neurologique
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