« Conceptions de l’Homme et usages moraux de la gymnastique (du Consulat à la Monarchie de Juillet) »
Résumé
Il est commun, que les écrits des théoriciens et des propagandistes de l’éducation physique ou du sport mettent en avant les effets moraux ou civiques de l’éducation physique. Pourtant, il fût un temps ou l’éducation physique, n’était considérée que comme une éducation du corps ou une éducation médicinale et était seulement assimilée à un ensemble de règle d’hygiènes. Ce n’est que dans le dernier tiers du XVIIIe siècle que lui sont attribuées d’autres fonctions morales que celle de préserver ou de restaurer la santé. Peu à peu, alors, l’éducation physique, puis la gymnastique sont envisagées comme moyen de perfectionnement de l’Homme dans l’étendue de toutes ses facultés, c'est-à-dire d’un point de vue physique, mais aussi intellectuel et moral.